Aujourd’hui je ne travaillais pas en pédiatrie ma collègue m’avait demandé de changer de chiffre elle ferait mon chiffre en pédiatrie et moi je m’occuperais des urgences. Je ne pouvais quand même pas lui dire non elle était sympathique et je n’étais pas du genre à dire non bon d’accord tout dépendait de la situation. Je n’étais pas le genre de fille chiante quoi que ça m’arrive une fois de temps en temps, mais c’était plutôt rare. Je venais de finir de manger lorsqu’on m’appelait à la réception, mais pourquoi j’en n’avais pas la moindre idée. Je marchais en direction de la réception afin de leur demander ce qui se passait un homme lui avait dit qu’il me connaissait je trouvais ça un peu étrange, mais je ne fis aucun commentaire là-dessus. La réceptionniste me donnait le dossier je n’avais pas fait attention au nom qui se trouvait sur le dossier. Un jeune homme me nommait je trouvais ça un peu étrange, mais en levant la tête afin de savoir qui m’avait nommé. Je restais bouche bée les deux bras venaient de me tomber qu’est-ce-que Jefferson faisait ici je le croyais avec sa copine du jour. Je ne pouvais quand même pas le ‘’snober’’ j’aurais pu le faire, mais ça ne faisait pas comment dire professionnelle. Son sourire me faisait fondre à chaque fois, mais je devais me reprendre il m’avait brisé le cœur et avec lui je devais rester professionnelle. Je m’adressais à lui à mon tour. Tien Jefferson… Je devais rester le plus froid possible je ne voulais pas que mes collègues me voient perdre tous mes moyens lorsque j’étais proche de Jefferson. Je m’adressais à nouveau à lui. Si tu veux bien me suivre. D’habitude je ne tutoyais pas les gens, mais je l’ai vouvoyais, mais je connaissais Jefferson, donc j’avais le droit de le tutoyer et je regardais mes collègues en lui disant que je leur expliquerais la situation par la suite.

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Les gens me regardaient bizarrement, mais je leur fis signe de la tête que j’allais leur expliquer plus tard. Je dois avouer que Jefferson était toujours aussi canon que la dernière fois que je l’ai vu. Il m’avait brisé le cœur et je lui en voulais toujours pour ce qu’il m’a fait, mais encore plus à ma supposée meilleure amie qui a couché avec mon petit ami. J’ai coupé les ponts avec elle et son monde s’est écroulé sa mère a essayé de me téléphoner pour dire que sa fille était mal en point et je lui avais dit que ce n’était pas mon problème qu’elle n’aurait pas dû me trahir sa mère a essayé de me ressaisir et je lui ai dit de laisser tomber que ça ne donnait rien je lui ai raccroché la ligne au nez deux jours après l’appel de sa mère j’ai vu un avis de décès jeune fille dans la vingtaine s’est enlevé la vie. Dans ma tête ça ne pouvait pas être elle, mais une fois que j’ai vu sa photo les deux bras m’ont tombés sa mère m’a supplié de l’aider et je n’ai rien voulu faire. Sa mère doit vouloir me tuer sa fille s’est enlevée la vie. Je ne voulais pas culpabiliser j’aurais dû être présente pour elle malgré la mal qu’elle m’avait fait, mais non j’ai préféré la laisser seule. Je revenais à moi il n’était pas question que je me mette à pleurer en plein boulot. Je me fis une carapace pour ne pas le montrer à personne et encore moins à Jefferson. Il s’adressait à moi en disant qu’il n’était pas venu pour moi, mais pour sa brûlure à la main. Une fois arrivée à destination je fermais la porte derrière moi en prenant place au bureau et en mettant mes lunettes et je lisais tranquillement le dossier de Jefferson et je levais ma tête et je m’adressais à lui. Qu’est-ce que tu as encore faire pour que ta main soit à moitié calcinée?

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Je ne pouvais pas revenir en arrière ce qui est fait est fait. Je dois avouer que si j’aurais pu revenir en arrière j’aurais pardonné à ma meilleure amie et je me serais occupée d’elle. Sa mère m’en a voulu terriblement encore plus parce que je ne suis pas allée aux funérailles de sa fille. Peu importe je ne devais pas revivre dans le passé le plus important c’était le présent et l’avenir. Je ne pensais pas revoir mon ex ici à l’hôpital et il a fallu que ce soit moi qui s’en occupe j’aurais préféré laisser faire, mais je ne pouvais pas parce que j’aurais pu perdre mon emploi et ça pas question je tenais trop à mon travail pour le perdre. Je n’avais plus confiance en Jefferson en ce moment entre moi et lui c’était strictement professionnel et rien de plus. Je n’irais pas boire un café avec lui après à moins qu’il trouve une bonne excuse sinon ça serait sans moi. Jefferson s’adressait à moi en disant qu’il n’avait pas réfléchi lorsqu’il a mis sa main dans le chaudron d’huile, alors que ses deux collègues l’avaient lancé dedans. Je regardais Jefferson et je m’adressais à lui un peu découragé. Tu auras dû te méfier tu sais bien qu’un chaudron d'huile est carrément dangereux. Jefferson lâchait un soupir avant de reprendre la parole. Il reprit en me disant que ça le brûlait énormément je ne pouvais pas m’empêcher de sourire en coin. C’est peut-être normal tu t’es brûlés au deuxième degré.

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Je n’en revenais pas de voir la main de Jefferson il a dû faire le cave comme d’habitude afin d’attirer l’attention ou pas. Il n’était pas obligé de le savoir j’aimais bien penser intérieurement. Il fallait vraiment être cave pour se mettre une main dans un chaudron d’huile. Malgré le mal qu’il m’avait fait mon cœur battait la chamade lorsqu’il était près de moi je pense qu’on pouvait l’entendre battre rapidement. C’est comme si je venais de courir un marathon mon cœur voulait sortir de ma poitrine. Il n’était pas question que je retombe Jefferson m’avait fait beaucoup de mal et je ne lui ai pas encore pardonné pour ce qu’il m’a fait. Je n’ai plus confiance en lui j’aurais trop peur qu’il recommence. Jefferson s’adressait à moi en me demandant comme j’allais. Il voulait faire la conversation d’accord pas de problème, mais il est hors de question de parler du mal qu’il m’a fait. Je regardais Jefferson et je m’adressais à lui. Pour répondre à ta question je vais bien malgré ma fatigue et toi comment tu vas si on oublie ta main bien entendu. Jefferson me regardait à nouveau en me disant que je n’étais pas supposée être en pédiatrie et si j’avais changé de secteur je le regardais à nouveau et je m’adressais à lui. Tu as raison je travaille toujours en pédiatrie, mais pas aujourd'hui l’infirmière qui est là d’habitude n’est pas là, alors mon patron m’a demandé de la remplacer.

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J’avais toujours des sentiments pour Jefferson, mais je ne voulais pas qu’il s’en rendre compte parce qu’il me récupérerait facilement et ça pas question. S’il voulait me récupérer il allait tout faire afin que ma confiance revienne. Depuis ce chagrin je n’ai plus confiance en personne quand j’accorde trop ma confiance les gens en profiter et ça il en n’était pas question. Jefferson s’adressait à moi en disant qu’il allait bien que sa vie avait changé. Qu’il travaillait toujours et qu’il n’avait rien en dehors du boulot, alors il préférait travailler. Il enchaînait en disant qu’il jouait au paternel à la caserne dont voilà pourquoi il s’était brûlé la main. Jeff’ terminait par me dire que ça devait être à cause de la fatigue il n’a pas dormi depuis 36 heures et qu’il n’avait pas réfléchit. Je regardais Jefferson en levant les yeux et je m’adressais à lui. Si tu aurais eu la chance de dormir tu ne serais pas ici tu aurais une main entière sans brûlure. Je ne veux pas te dire quoi faire Jefferson, mais laisse-moi te donner un conseil après ta visite à l’urgence va te reposer avant de faire une autre connerie. Bah quoi s’il ne voulait plus revenir il devait dormir et arrêter de faire le con. Il en avait de la chance il allait récupérer, mais en ce moment il avait besoin de dormir et d’anti-inflammatoire au risque de l’infection. Jeff s’adressait à moi en disant si sa brûlure était grave ou pas. Je le regardais et je m’adressais à lui. Tu vas t’en sortir il faut juste que tu prennes des anti-inflammatoire au risque de l’infection. Tu garderas ta main, mais une fois guéri il risque d’y avoir des cicatrices, mais tu seras capable de l’utiliser à nouveau, mais pour le moment tu ne dois rien faire tu dois rester tranquille et dormir un peu. Tu en as eu de la chance tu aurais pu perdre l’usage de ta main au complet, mais tu es arrivé assez rapidement avant que ta main ne soit plus apte à bouger.

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Jefferson devait dormir il était fatigué je me doutais bien que ça n’allait pas lui plaire. Je n’avais pas le choix même si son métier était très important, mais sa santé l’était aussi. S’il ne dormait pas et bien la fatigue augmenterait et il risquerait de tomber malade ou bien de faire un burn-out quelque chose comme ça. Je n’allais pas lui dire quoi faire, mais pour sa santé c’était mieux comme ça. Il s’adressait à moi en disant qu’il veillerait à se reposer même si cela lui coûterait une ennuie totale. Je regardais Jeff’ et je m’adressais à lui. Si tu ne te repose pas la fatigue augmentera et tu tomberas malade ou même au risque de faire un burn-out je sais que tu aimes ton boulot Jeff, mais pour toi qu’est-ce qui est le plus important ta santé ou bien le boulot. Il allait me dire le boulot je le connaissais que trop. Ensuite on ne se demande pas pourquoi il se retrouve ici ou même en arrête de travail je ne suis pas sûre qu’il va aimer être en arrêt de travail. Jeff’ s’adressait à moi en me demandant si on avait terminé qu’il avait besoin d’une prescription pour ses antis-douleurs et s’il devait voir le médecin. Je posais mon regard dans le sien et une main sur son épaule et je m’adressais à lui. Oui tu auras une prescription et oui tu devras voir le médecin pour le suivi de ta main. Une fois le tout terminé désinfecté j’enroulais sa main dans un bandage afin qu’il ne fasse pas d’infection ou bien que des cochonneries se retrouvent dans ses plaies.

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Sérieusement, je devais trouver un moyen de passer par-dessus le mal qu’il m’a fait. Ce n’était jamais facile, mais lorsque tu aimais quelqu’un tu pouvais lui pardonner et lui donner une deuxième chance. Une partie de moi voulait donner une deuxième chance à Jefferson, mais j’aurais trop peur qu’il me fasse la même chose. Je n’avais plus confiance en lui si jamais il voulait me récupérer il devra mon prouve qu’il a changé afin que je lui fasse confiance à nouveau. J’aimais toujours Jefferson malgré ce qu’il a fait il a été mon premier amour et il le restera pour toujours. Jefferson s’adressait à moi en disant qu’il retournerait voir le médecin et qu’il allait prendre quelques jours de congé à ses frais. Il enchaînait en disant qu’avec un billet du médecin il ne pense pas que son superviseur refuserait son arrêt de travail. Jefferson se levait de la table et il s’apprêtait à sortir puisque les soins étaient terminés. Il s’avançait vers la porte en s’adressant en moi. Il me remerciait pour les soins et qu`’il veillerait à s’en remettre au mieux. Il quittait la salle, mais je ne pouvais quand même pas le laisser partir je regardais l’heure et je m’en allais en dîner j’aurais bien voulu la passer avec Jefferson. Je sortis de la salle en m’adressant à Jefferson. Jefferson je m'en vais en pause déjeuner ça te dit de prendre un café. Qu’est-ce que j’étais en train de faire là. Une belle bêtise, mais une partie de moi désirait boire un café avec Jefferson afin de rester le plus longtemps possible. J’allais commettre une belle boulette, mais bon c’était tant pis pour moi.

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